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Production d'énergie : feu vert pour le prolongement d'activité des poids-lourds historiques du parc nucléaire français
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/07/2025 à 15:39

Le gendarme français du nucléaire a acté l'allongement de l'activité de 20 réacteurs, dont les plus anciens approchent de la limite des 40 ans d'utilisation, initialement imaginée par leurs concepteurs.

La centrale de Penly, en 2022 (illustration) ( AFP / LOU BENOIST )

La centrale de Penly, en 2022 (illustration) ( AFP / LOU BENOIST )

Penly, Golfech, Belleville-sur-Loire, Flamanville, Cattenom... Les vingt réacteurs nucléaires français de 1.300MW, dont les plus anciens auront 40 ans à partir de l'an prochain, pourront produire dix ans de plus, selon une décision rendue mardi 1er juillet par l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.

"L'ASNR considère que l'ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu'elle prescrit ouvrent la perspective d'une poursuite de fonctionnement de ces réacteurs pour les dix ans qui suivent leur quatrième réexamen périodique", explique-t-elle dans une note d'information. Les travaux s'étaleront jusqu'en 2040 pour les derniers réacteurs, précise-t-elle. Cette décision clôt la phase dite "générique" du réexamen, qui concerne les études et les modifications des installations communes à tous les réacteurs de 1.300 MW, conçus sur un modèle similaire, précise l'ANSR.

Examens au cas par cas

Les premières visites décénales au-delà de 40 ans de ces réacteurs débutent l'année prochaine. Le premier réacteur concerné est celui de Paluel (Seine-et-Maritime) début 2026, a souligné EDF auprès de l'AFP. Ce quatrième réexamen périodique revêt une importance particulière puisqu'il avait été retenu, lors de la conception de certains matériels des réacteurs, une hypothèse de 40 années de fonctionnement, explique l'ANSR. "La poursuite au-delà de cette période nécessite une actualisation des études de conception ou des remplacements de matériels", précise-t-elle.

Les prescriptions de l'ASNR seront ensuite déclinées réacteur par réacteur, lors de leur quatrième réexamen périodique, ajoute l'Autorité. "Il sera alors tenu compte des particularités de chacune des installations" et le rapport de réexamen de chaque réacteur "fera l'objet d’une enquête publique". La décision de l'ASNR fait suite à une concertation débutée en janvier et qui a pris fin le 30 juin sur les conditions de sûreté de la poursuite d'exploitation par EDF de ces 20 réacteurs de 1.300 MW.

2 commentaires

  • 03 juillet 16:17

    Cà ne résout pas durablement notre problème de surcoût intrinsèque du nucléaire, ses risques (il est indéfendable en cas de conflits) , sa trop forte centralisation. Les renouvelables comptent la géothermie et les modélisations les confirment comme moins coûteuses, sans risques, bien plus durables. C'est acté scientifiquement et le plus vaste marché mondial le démontre, le nucléaire n'est qu'une niche donc vision court terme de politiciens non spécialistes


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